À PROPOS

Daniel Touraton est un pur produit du théâtre amateur. Ainsi, s’est-il retrouvé, en 1967, à 19 ans, étudiant à la Faculté des Lettres et... acteur au Centre Régional d’Art Dramatique de Clermont-Ferrand. Alors qu’un peu plus tard, il envisageait une voie vers le professionnalisme dans le Sud-Ouest, Il céda aux instances familiales peu sensibles aux joies et travaux de la scène et entreprit une longue carrière de journaliste, en Auvergne. De par leurs exigences, les deux passions avaient du mal à coexister. Au revoir le théâtre ! Et, sans doute adieu à l’écriture théâtrale !

Un quart de siècle plus tard, pourtant, le besoin de renouer des intrigues et de façonner des dialogues étaient plus présents que jamais. Daniel Touraton retrouvait avec fougue ses premières amours et... le Centre Régional d’Art Dramatique auvergnat. Il lui fallut, alors, reprendre le travail et faire toutes les mises à jour nécessaires pour concrétiser ses désirs d’auteur, de comédien, d’animateur et de metteur en scène. Ce fut un travail de longue haleine, au cours de stages chez Carlo Boso, à l’Académie International des Arts du Spectacle ; chez Gilbert Bourrebia, à Mystère Bouffe ; avec Patrick Pezin ; également avec les compagnons du Footsbarn Travelling Theatre dont un consacré aux personnages de Shakespeare, sous la direction de Tony Wadham (Le Roi Lear et Falstaff).

​

En parallèle, il avait travaillé dans plusieurs domaines : le clown avec Laurent Crasmenil, au Laskar Théâtre, les cascades de spectacle avec Lucien Broyer en 1998, le chant avec Naïk Caruel et Marie-Pierre Villermaux, ainsi que le saxophone avec Davy Sladek.